Lorgues

L'hospice

   

 1900

Comme par le passé par le truchement d'organisations soit publiques, soit privées, l'entraide sociale se poursuivait sous l'égide du conseil municipal qui suivait de près l'activité du Bureau de Bienfaisance et de l'Hospice .
L'Hospice fut doté en 1880 d'une annexe offerte par Marius Estellon, fabricant de tomettes à Berne, et qui était prévue à l'origine pour les contagieux. Le docteur Cordouan conserva la présidence du conseil d'administration tout au long de cette période ; les soeurs de Saint Thomas de Villeneuve y continuèrent leur oeuvre sous la direction de la supérieure Carledan. La municipalité obtint, le 26 février 1911, qu'elles soient maintenues en raison des services qu'elles rendaient dans un bâtiment municipal pour un traitement de1400 francs pour l'ensemble des quatre soeurs.

Après 1940

Sur le plan social, l'Hospice fit l'objet de préoccupations particulières de la part d'Adrien Évesque qui apporta de nombreuses améliorations ; un réfectoire, des lavabos, des cabinets furent aménagés et le confort des chambres augmenté dans toute la mesure du possible. Les soeurs de l'ordre de saint Thomas de Villeneuve en assuraient toujours la gestion. Le docteur Henri Béraud était attaché à l'établissement depuis 1881 ; le docteur Basset lui succéda. En 1945 la Supérieure Marie Constance assurait l'entretien avec l'aide seulement de trois soeurs. En 1951 les soeurs très âgées et, ne pouvant faute de recrutement être remplacées par leur ordre, se virent dans l'obligation de cesser leurs services, regrettées des vieillards et de toute la population. L'hospice passa sous la gestion civile et continua à retenir l'attention de toutes les municipalités successives qui en firent une "maison de Retraite" répondant aux besoins de la commune.


 

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